Accélérer les transitions
Plus que jamais les entreprises font face à des défis et des besoins de transformation. Ces transitions, qu’elles soient écologiques, énergétiques, sociétales, économiques, demandent méthode et beaucoup de diplomatie. Les freins au changement sont nombreux. Alors comment accélérer ces transitions ? C’est ce que nous allons essayer de voir ici du point de vue de Time To Planet.
Une transition se caractérise par un cheminement et un changement d’état. C’est tout d’abord un cheminement : passer d’un point A à un point B, transiter, progresser, processer. Ce cheminement commence par un constat de départ qui fait l’état des lieux des choses à changer. Ce constat est important car il va sceller la motivation pour le changement. C’est dans le constat que réside le désir de changer. Soit il y a inconfort. Soit l’opportunité de changement est désirable. Chez Time To Planet, nous faisons un diagnostic pour établir le constat et décrire l’opportunité de changement. C’est le travail initial qui permet la mise en mouvement. Sans ce constat, point de salut.
La transition est ensuite un changement d’état. L’entreprise qui a transité est différente. Elle a muté. Elle a changé des choses dans sa façon de faire. Elle produit moins de CO2, consomme et produit plus localement. Elle réalise l‘égalité hommes-femmes. Elle recycle ses déchets. Elle valorise ses co-produits. Ce changement d’état produit des résistances a priori. Car les salariés et autres parties prenantes redoutent le changement. En tout cas une frange significative de ceux-ci.
Pour réussir une transition, il faut donc maximiser le désir et minimiser les résistances. Pour illustrer ce mécanisme, prenons une métaphore. Utilisons la loi d’Ohm U=Ri. Pour rappel, U est la tension en volts (transposé en désir de transiter), i est l’intensité ou courant exprimé en Ampères (pour notre domaine c’est l’action de changer) et R est la résistance exprimée en Ohms (pour notre exemple c’est la résistance des hommes). On voit donc que désir et action sont corrélés à la résistance des hommes près.
L’erreur que l’on fait lorsqu’on veut transiter, c’est de foncer tête baissée dans le changement en croyant qu’il est désirable pour tous et en négligeant la résistance au changement. Cette résistance est la variable qui fait échouer bon nombre de transitions comme d’innovations.
Chez Time To Planet nous considérons chaque transition comme un projet d’innovation. Dans ce projet il y a une étape de conceptualisation de plusieurs story tellings élaborés avec les parties prenantes. Ces story tellings sont mis en forme sous la forme de planche de concept avec un discours propre par proposition. Nous testons ensuite ces propositions de changement/transition auprès des parties prenantes pour mesurer laquelle est la plus désirable et suscite le moins de résistances. Ainsi, la meilleure solution sera celle qui maximisera le désir et minimisera la résistance selon notre métaphore de la loi d’Ohm.
La mise en œuvre de la transition est bien plus fluide et efficace avec ce processus car il suscite l’adhésion et choisit le chemin de la moindre résistance. Time To Planète accélère les transitions en utilisant cette méthode, qui est également la méthode d’émergence d’innovation. Dans tous les cas, nous notons que la réussite de ce processus produit plus d’attractivité pour toutes les parties prenantes. Car faire échouer une seule transition met en péril toutes les autres transitions. Se faire accompagner est l’assurance de réussir ses transitions. Nous profitons de cet article pour vous annoncer que Time To Planet a été agréé « expert CEDRE » par la Région Sud pour accompagner les transitions.